Le Parc national de la Salonga a envoyé en retraite 31 de ses écogardes ayant totalisés 35 à 45 ans de service dévoué à la protection de cette grande réserve forestière d’Afrique. La cérémonie de remise de lettre de retraite a eu lieu ce mardi 26 novembre.
« Entrés en fonction dans les années 1970, ces écogardes ont veillé sur les forêts, les réserves naturelles et la faune. Malgré les défis, ils sont restés actifs jusqu’au dernier jour de leur contrat. Leur travail a contribué à la sauvegarde de la biodiversité dans un contexte souvent difficile », a déclaré le directeur et chef du Site de la Salonga, Fuh Neba.
Au cœur du bassin central du fleuve Congo, le Parc national de la Salonga est la plus grande aire protégée de forêt dense humide du continent africain. Ce vaste parc de 3 600 000 ha abrite d’importantes espèces et communautés d’espèces dans une surface forestière encore relativement intacte. Les activités de ce parc sont gérées et suivies à la lettre par l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) en collaboration avec le WWF.
« Nous sommes fiers d’avoir eu des gens qui ont travaillé avec dévouement exceptionnel à la protection de l’environnement. Ces hommes et femmes, nés entre les années 1950 et 1960, ont servi avec fierté pendant 35 à 45 ans dans ce parc. Ils ont tous bravé toutes les peurs. C’est un acte de grande valeur », a déclaré le responsable de l’ICCN.
A en croire le communiqué rendu public à ce sujet, le parcours de ces anciens gardiens reflète un engagement sans faille envers la préservation des écosystèmes de la Salonga. « Il convient de noter que ces départs marquent la fin d’une époque, mais rappellent l’importance des écogardes dans la lutte pour un environnement durable. Leur contribution restera gravée dans l’histoire de la conservation », peut-on lire dans ce communiqué.
Signaler que le Parc national de la Salonga est géré suivant l’ordonnance loi 70-318 du 30/11/1970 et la loi 69-041 du 28/08/1969, relative à la conservation de la nature. A ce jour, ce parc est gérée sous la loi n°014/2014 relative à la conservation. Il possède six secteurs administratifs : Monkoto, Mondjoku, Washikengo, Yoketelu, Anga et Mundja qui ne possèdent pas encore une infrastructure immobilière conséquente. Le parc joue un rôle fondamental pour la régulation climatique et la séquestration du carbone.
Albert MUANDA
