L’Agence congolaise de la Transition Ecologique et du Développement Durable (ACTEDD) a encouragé les apprenants de l’Institut national de préparation professionnelle à travailler pour aider la République démocratique du Congo à migrer vers les énergies renouvelables au détriment des énergies fossiles. Cette agence a procédé à la sensibilisation des apprenants, scientifiques et administratifs de cette maison de formation sur l’importance des énergies renouvelables. C’était en marge du Salon des Métiers et de la Formation organisé le jeudi 13 février à Kinshasa.
« Cette agence a pour mission de concevoir, de coordonner et d’implémenter les politiques publiques nationales relatives à la transition écologique en République Démocratique du Congo. Nous pensons qu’il est nécessaire et important de pousser ces jeunes étudiants à analyser et d’évaluer toutes les questions sur les énergies dans notre pays et leur montrer la bonne marche à suivre pour les générations futures. Nous avons dans le cadre de nos missions proposer des actions concrètes susceptibles d’orienter ces générations futures vers des solutions innovantes et bancables permettant d’atteindre les objectifs du développement durable », a déclaré le professeur Loko Omadikundju de la coordination de l’ACTEDD.
Sous le thème : « les enjeux de la transition écologique et énergétique face au marché de l’emploi Congolais », cet événement parallèle a servi de cadre pour l’Office national de l’emploi (ONEM) de proposer au président de la République, des stratégies idoines susceptibles de favoriser et accélérer au pays, l’accès aux énergies propres et à une transition vers une économie verte, florissante et inclusive.
« Il est temps de commencer à favoriser la collaboration entre l’État congolais et les start-up des jeunes ambitieux, afin que le pays assiste à sa rénovation. Les possibilités d’emplois sont moindres et les jeunes sont très nombreux. Pour réussir, il faut d’abord que le gouvernement verse beaucoup d’argent dans les métiers. Il n’y a pas de banque de crédit, une personne peut finir son cursus à l’INPP et chômer après. Cette personne n’a pas de moyen pour créer une petite entreprise. Ça c’est un vrai frein au développement. Donc la solution est que le gouvernement puisse mettre en place une très bonne politique d’entrepreneuriat de jeunes, c’est à ce moment-là qu’ils peuvent participer considérablement à cette transition écologique et énergétique», a exhorté le chef de service de placement à l’Office national de l’emploi, Félix Luamba.
Cette édition du Salon des Métiers et de la Formation est plus qu’un simple événement. C’est une plateforme qui rassemble des professionnels, des élèves et étudiants, des demandeurs d’emplois et des entreprises, désireux de découvrir, d’échanger et d’innover pour le développement socio-économique de la RDC. L’Agence Congolaise de la Transition Ecologique et du Développement Durable a promis au sortir de ces assises, de contribuer à la mobilisation des ressources nécessaires dont les produits financiers innovants susceptibles de financer ces initiatives des jeunes afin d’atteindre les objectifs du développement durable, promouvoir l’inclusion sociale et accélérer la transition écologique de la République démocratique du Congo.
Albert MUANDA
