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Le CIFOR-ICRAF présente des solutions techniques pour améliorer les conditions de vies des communautés

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Le Centre International de Recherche sur les Forêts (CIFOR) a présenté des solutions techniques tirées des exemples des autres pays pour gérer durablement les paysages et améliorer les conditions de vie des communautés. C’était lors d’un événement parallèle organisé ce lundi 3 juin 2024, en marge de la 20e réunion des parties au Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC) qui se tient à Kinshasa.

Ces assises de 3 jours sont pour le CIFOR une occasion de discuter sur le programme ‘’paysages pour notre avenir’’. Un programme qui comprend beaucoup d’activités dont le reboisement, pour restaurer 400 mille ha des forêts détruites au cours de ces dernières années.

Pour Raphaël Tsanga, Point focal régional Afrique francophone de ‘’paysages pour notre avenir’’ au CIFOR-ICRAF, les approches présentées dans le cadre de ce programme sont adaptées à la situation de la RDC depuis 2007, bientôt une vingtaine d’années que CIFOR est basé dans le paysage de Yangambi, situé à quelques encablures de la ville de Kisangani, où il mène des activités palpables sur le terrain et qui créent des emplois au niveau de la population locale. Des activités mises en place commencent à produire des fruits.

« Les solutions que nous développons à l’intérieur du paysage de Yangambi visent à faire en sorte que ce paysage soit géré de manière durable, en intégrant l’ensemble des populations afin que la pression démographique qui est liée au fait que la ville de Kisangani évolue très rapidement ne puisse pas contribuer à une dégradation trop rapide des forêts dans la zone de Yangambi. C’est comme ça que nous développons une approche en termes d’accompagnement des communautés dans l’agriculture, le reboisement et le développement des activités génératrices des revenus. Toutes ces chaînes de valeur comme développement dont la pisciculture, l’agriculture, le bois énergie avec la vocation d’approvisionner la ville de Kisangani qui est le premier marché du paysage de Yangambi. » A-t-il expliqué.

A l’en croire, les solutions que développe CIFOR-ICRAF aujourd’hui sont adaptées dans le sens où elles répondent à la fois au besoin de développement des populations locales et au développement durable du paysage de Yangambi et, en particulier de la réserve elle-même en diminuant ou en atténuant sa destruction par les populations. Mais, ces activités s’inscrivent dans le long terme. Par conséquent, freiner ou diminuer l’impact de la déforestation prend beaucoup de temps. Raison pour laquelle, l’engagement de CIFOR-ICRAF, avec ses partenaires comme l’Union Européenne ainsi que d’autres partenaires techniques et scientifiques qui les accompagnent dans la mise en œuvre de ce programme mais aussi tous les divers appuis qui sont apportés par le gouvernement congolais. C’est la synergie de tous ces acteurs qui plus tard permettra à cette organisation à la fois de diminuer considérablement le taux de dégradation et de déforestation.

« Notre ambition c’est d’inverser la tendance de la déforestation à travers le développement des diverses chaînes des valeurs. C’est la synergie, le travail de tous ces acteurs cités, ensemble qui fera que nous puissions arriver à une gestion durable du paysage de Yangambi et un développement, une amélioration des conditions de vies des populations de cette communauté. Toutes les activités que nous mettons en place ont d’abord le but d’améliorer les conditions de vies de ces communautés vivantes autour et dans le paysage de Yangambi. » A martelé Raphaël Tsanga.

Il sied de noter que mettre en place des projets a un coût, surtout si on veut avoir des résultats palpables. Des solutions qui se doivent d’être adaptées aux attentes et aux besoins des communautés.

Sarah MANGAZA

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