Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo et l’Agence Française de Développement ont procédé à la signature de deux conventions de prêt pour soutenir la transformation numérique et le développement durable de la ville de Boma, située dans la province du Kongo central à l’ouest de la RDC. Cet accord signé par le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde et Rémi Maréchaux, Ambassadeur de France en RDC a validé ce vendredi 14 Mars, le décaissement de fonds évalués à 500 millions de dollars pour l’exécution de ce projet cofinancé par l’AFD et la Banque mondiale.
« Nous saluons l’engagement de la France et de la communauté internationale à accompagner le développement de la RDC. Ce programme vise à lutter contre l’érosion des sols, renforcer les infrastructures locales, améliorer l’attractivité de la ville et les conditions de vie des habitants. Il met aussi l’accent sur la gouvernance urbaine, le développement des projets agricoles etc. Le projet concerne, en second lieu, la relance économique de Boma, une ville frappée par le ralentissement des activités portuaires et le départ de plusieurs industries », à déclaré le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi.
L’Ambassadeur de France en RDC, Rémi Maréchaux a salué la volonté des autorités congolaises à relancer les activités dans cette ville portuaire du pays. Toute la configuration économique de la ville de Boma subit depuis plus de dix ans une mutation avec la baisse de ses activités portuaires, deuxième en importance au Congo-Kinshasa.
« Nous rendons hommages au Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, président de la RDC. Avec cet accord signé en ce jour, nous sommes convaincus que ce projet permettra d’améliorer les revenus de 5 000 femmes, de réhabiliter un centre de santé et des infrastructures sociales, et de renforcer les capacités locales pour un développement économique durable, d’augmenter l’accès à Internet pour 30 millions de Congolais, à un coût plus abordable », a rassuré l’Ambassadeur de la France en RDC, Rémi Maréchaux.
Signalons que la ville de Boma a vu le nombre de chômeurs s’accroître sensiblement après la décision du gouvernement central d’interdire l’importation des véhicules d’occasion de plus de dix ans. Pour l’exécutif national, cette mesure, entrée effectivement en vigueur le 17 juin 2013 après deux moratoires de trois mois, était théoriquement dû au besoin d’un renouvellement de la charroie automobile du pays, vieillissante et responsable de la montée des accidents de route sur l’étendue du territoire national, notamment à Kinshasa.
Albert MUANDA
