
L’atelier de présentation du projet de transfert de technologie de pose des chaussées souples à base des déchets plastiques pour la préservation de l’environnement a été organisé à Kinshasa, le jeudi 13 mars 2024. C’était une occasion pour les ingénieurs indiens de présenter les multiples avantages que présente cette technologie considérée comme une innovation portée dans le cadre du partenariat Sud-Sud entre la RDC et l’Inde.
A en croire les experts indiens, cette technologie présente des avantages : sur le plan économique, elle offre l’avantage d’un coût de production compétitif par rapport aux méthodes traditionnelles. Sur le plan social, elle génère de l’emploi et valorise les déchets plastiques. Sur le plan environnemental, elle contribue significativement à la réduction des déchets plastiques dans la société congolaise selon ces experts.
« Ce projet représente une étape déterminante dans la gestion des déchets plastiques en RDC », a déclaré Eve Bazaiba, ministre d’Etat en charge de l’Environnement et Développement durable.
Après la présentation de la technologie, un débat technique enrichissant a permis aux experts congolais et leurs homologues indiens du Collège d’ingénierie THIAGRARAJAR, d’aborder les questions liées à la méthode de mise en œuvre, la structuration de la faisabilité sur le sol congolais et la comparaison des coûts de construction entre les deux pays.
Des inquiétudes ont été soulevées quant aux coûts proposés par les experts indiens au mètre carré, jugés élevés par certains ingénieurs congolais. Toutefois, les débats ont permis d’éclaircir plusieurs aspects et d’ouvrir la voie à des négociations sur les modalités d’application locale.
« Ce projet ambitieux a pris une tournure concrète avec la signature de l’accord de partenariat intervenu entre la RDC, représentée par le Ministère de l’Environnement et Développement durable, et le Collège Thiagarajar de l’Inde. Cet engagement marque le début d’une coopération technologique visant la mise en place de routes en déchets plastiques sur le sol congolais », a-t-elle renchéri.
Il sied de souligner que ce projet est né de la curiosité et de la proactivité de la Ministre d’Etat Ève Bazaiba. « Après avoir visionné une vidéo démontrant la technologie sur les réseaux sociaux, elle a pris contact avec Madame Rosette Mossy Nyamale, ancienne ambassadrice de la RDC en Inde, qui a ensuite facilité la mise en relation avec l’équipe d’experts Indiens. Ce geste visionnaire de la Ministre d’État a ainsi permis de concrétiser un partenariat porteur d’espoir pour la RDC en matière de développement durable et de gestion des déchets plastiques », renseigne le cabinet de Eve Bazaiba.
Si les discussions se poursuivent pour concrétiser cette coopération technologique, l’initiative marquera un pas en avant pour la RDC dans la lutte contre la pollution plastique. L’adoption de cette technologie pourrait transformer le paysage routier du pays tout en répondant aux défis environnementaux actuels.
Avec la Cellcom/MEDD