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IRI-RDC s’apprête à accompagner le chef de l’Etat pour la réussite de ses engagements du second quinquennat

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A l’issue d’un briefing de haut niveau, organisé à Kinshasa du 17 au 18 avril 2024, les chefs des confessions religieuses de la République démocratique du Congo, réunis au sein de IRI-RDC (Initiative interreligieuse pour les forêts tropicales en RDC), ont réitéré leur engagement à accompagner le chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi dans la mise en œuvre de ses engagements pris pour son nouveau quinquennat à la tête du pays.

« Vu que les six engagements présentés par le président de la République pour son second mandat n’ont pas intégré la lutte contre la déforestation et le changement climatique, pourtant nécessaire ; Mus par la volonté commune et concertée d’apporter notre contribution à la lutte, nous nous engageons à travailler au sein de l’IRI-RDC pour rechercher et développer des alternatives économiques durables », ont indiqué les pères des églises dans une déclaration.

Dans cette déclaration, les chefs des églises ont convenu de converger leurs spiritualités et cultures pour contribuer au développement durable et lutter contre les effets néfastes des changements climatiques.

« Les hauts responsables étaient très préoccupés du fait que par rapport à cette thématique biodiversité et forêts, les confessions religieuses n’étaient pas suffisamment impliquées. Maintenant, ils s’engagent. Cet engagement consiste en le portage du plan d’actions de l’IRI-RDC, le portage de la lettre de plaidoyer adressée aux autorités etc. », a indiqué le révérend Mathieu Iyela, coordonnateur de IRI-RDC.

Pour marquer cet engagement en faveur des forêts tropicales, IRI-RDC annonce une série d’actions en marge de la célébration de la journée internationale de la biodiversité. Il s’agit notamment de l’organisation d’un symposium scientifique, d’un culte œcuménique et d’une soirée de gala.

« Nous devons engager nos églises dans cette lutte pour protéger les forêts, afin d’assurer la survie des populations autochtones », a déclaré le Colonel Grâce Matondo, représentant légal de l’Armée du Salut. « Nous prêchons sur la création, la protection de la terre, mais on n’entre pas souvent dans les spécificités comme la forêt, et les populations autochtones qui dépendent de cette forêt. Avec cet éveil, grâce au travail que nous venons de faire ici, nous allons demander à nos facultés bibliques d’intégrer ces aspects ».

L’église dans son ensemble doit faire des défis climatiques, une opportunité économique, a exhorté Junior Tshiteya, expert en économie du climat. A l’en croire, les confessions religieuses détiennent les plus grands espaces fonciers, et la plus grande masse qui est à la fois cause et victime des effets néfastes des changements climatiques. Car, a-t-il insisté, il est démontré que le changement d’affectation de sol est l’une des causes du changement climatique.

« Ces églises et les entités coutumières doivent devenir des entreprises de la nouvelle économie du climat, en transformant le mode de production de leurs communautés en utilisant leurs espaces fonciers comme des zones de développement des projets carbones par exemple », a-t-il précisé.

Notons par ailleurs que ce 3ème briefing de haut niveau a connu la participation des représentantes des églises Catholique, Kimbanguiste, Protestantes, la Foi Baïes, la Communautés musulmane, les Bangunza, et d’autres plateformes notamment le CNRP (Conseil national des religions pour la paix) et la CIME (Commissions d’intégrité et médiation électorale).

Alfredo Prince NTUMBA

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