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Le 5ème congrès de la FEVA a axé les réflexions sur l’avenir de la planète

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Le 5e congrès de la Fédération des Verts Africains (FEVA) a vécu du 24 au 25 mai 2024 à Kinshasa, sous le thème : ‘’ Ancrage de l’écologie politique en Afrique : enjeux et perspectives’’. Organisées par l’Alliance des Ecologistes Congolais (AECO) les Verts, ces assises ont été une occasion pour les participants venus des plusieurs pays d’Afrique et d’Europe de réfléchir sur l’avenir de la planète. A l’issue de ces assises quelques recommandations pertinentes ont été formulées notamment, la prise en compte des jeunes dans la définition des différents organes et instances de décision ; la déclaration des zones victimes des inondations comme zones sinistrées pour un meilleur accompagnement ; le consentement des efforts pour conserver les forêts de la sous-région d’Afrique afin de protéger l’humanité contre le réchauffement climatique.

« Ce congrès est une plateforme unique qui permet de partager nos expériences, d’unir nos forces, d’avoir des discussions constructives en vue d’aboutir à des solutions innovantes. Il est de notre devoir en tant qu’écologistes africains, de nous lever et de prendre des mesures audacieuses et efficaces pour protéger notre environnement. C’est pourquoi nous devons renforcer nos efforts de conservation, promouvoir des pratiques durables et sensibiliser nos communautés sur les enjeux environnementaux. Nos actions d’aujourd’hui détermineront l’héritage que nous laisserons aux générations futures. Nous ne devons jamais oublier que chaque action compte. » A expliqué le président du parti AECO, Didace Pembe.

Pendant deux jours, les participants venus des différents pays d’Afrique ont discuté sur les voies et moyens pour rendre concrètes les actions menées par la FEVA. Pour y parvenir, l’élaboration d’un plan stratégique de 2024-2028 de la fédération des verts d’Afrique a été faite ainsi que l’élection d’un nouveau bureau. Selon le nouveau président de la FEVA, prendre le bâton de commandement de cette organisation est une grande responsabilité. Alors, ils doivent travailler en groupe pour atteindre leurs objectifs.

« Ce n’est pas le travail du président seul. Nous devons travailler d’une manière collégiale pour promouvoir l’écologie politique en tant que projet de société en Afrique mais aussi dans le monde comme stipule notre charte de Canberra : penser globalement, agir localement. Comme la pollution n’a pas de frontière, on est obligé de travailler dur. Nous encourageons les partis politiques, chacun dans son pays, à être présent sur l’échiquier politique. Nous allons travailler pour que notre Global green soit une force ; un lobbying qui va défendre ce globe pour les générations futures. Pour ça, nous devons revoir notre mode de production et notre mode de consommation. Donc, nous avons le travail de sensibiliser nos populations sur ça. » A confié le nouveau Président élu de la FEVA, Fares Mohammed.

Présent à cette activité, le Haut Représentant du Chef de l’Etat, Tony Chiku, a dit que le gouvernement de la République démocratique du Congo n’a pas pu rester insensible face à ce qui se passait. Raison pour laquelle, malgré ses nombreuses occupations, il ne pouvait que prendre part à ce congrès pour faire un compte rendu à l’autorité compétente. « Nous connaissons tous les enjeux de notre planète. Il y a beaucoup de difficultés avec le réchauffement climatique. Donc, vous avez une grande tâche pour faire entendre votre voix. Alors, vous avez notre soutien. Nous attendons les résolutions de ces travaux en vue d’en faire part à l’autorité. Je suis sûr que vous êtes conscients des enjeux qui guettent la planète. » A-t-il indiqué.

Notons que plusieurs questions ont été traitées au cours de ce congrès, à savoir : les enjeux climatiques pour le bassin du Congo ; la gouvernance internationale sur le climat, particulièrement les résultats de la Cop28 de Dubai et enjeux de la Cop29 de Baku ; les leçons tirées de 30 ans de politique verte européenne et la stratégie d’élaboration du plan stratégique de la FEVA. Évoluant dans la logique de faire compter chaque voix, ces congressistes ont pu se mettre d’accord sur la mise en place d’un nouveau comité de gestion de la FEVA. Sont désormais élus à la tête de cette organisation : le marocain Fares Mohammed pour la présidence ; le Burundi prend la 1ère vice-présidence avec Anne-Marie Bihirabake, la 2è vice-présidence revient au Madagascar avec Michaella Randriambololona et le Secrétariat général reste entre les mains du Burkina Faso avec Sere Adama.

Sarah MANGAZA

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