En marge de la tenue du 22e Congrès de l’Association Africaine de l’Eau et de l’Assainissement (AAEA/AFWASA) qui s’ouvre ce dimanche après-midi, 16 février 2025 à Kampala, dans la capitale ougandaise, cette association a organisé un atelier de renforcement des capacités des Journalistes ce dimanche dans l’avant midi. Cet atelier vise à mieux outiller les journalistes sur ces questions, principalement sur celles liées directement à l’association pour leur permettre de produire des contenus médiatiques pertinents et promouvoir des actions concrètes sur le terrain.
Le Congrès de l’AAEA représente un moment clé pour débattre des défis actuels et futurs sur l’accès à l’eau potable, l’assainissement et la gestion des ressources en eau en Afrique. Il réunit des experts, des décideurs, des partenaires de développement, des chercheurs, des praticiens et des représentants des organisations internationales, afin de trouver des solutions aux problèmes de l’eau et de l’assainissement, mais aussi de promouvoir l’intégration des Objectifs de Développement Durable (ODD) dans les politiques et actions des États africains. D’où, la nécessité d’une communication efficace.
Deux présentations sont intervenues au cours de cet atelier, sur les actions menées par l’AAEA ainsi que les résultats obtenus sur le terrain. « L’eau, c’est la vie ; l’assainissement c’est la dignité. Ce Congrès est également un grand moment de réseautage. C’est une ouverture qui a un grand sens car ce réseau crée une certaine diversité. Nous sommes sur le bon chemin mais il faut que nous mettions ensemble pour bien avancer. » A indiqué le Directeur Exécutif de l’AAEA, François Olivier Gosso.
Dans son speech, le Directeur Exécutif de l’AAEA a tenu à interpeller les journalistes sur le rôle qu’ils ont à jouer dans la communication de ce Congrès, vu l’importance qu’il revêt. « Les Réseaux Sociaux ont envahi le domaine de la communication mais pouvoir communiquer c’est donner la bonne information. Alors, nous avons besoin de vous pour communiquer efficacement et correctement sur cet événement pour lequel vous occupez une place très importante ! » A-t-il martelé.
Abordant dans le même sens, la Responsable de la Communication de l’AFWASA, Stéphanie Zickonan, a indiqué que malgré que cet événement est d’une haute portée pour le continent africain. Cependant, la couverture médiatique sur ces thématiques reste insuffisante et peu cohérente dans de nombreux pays africains. Raison pour laquelle, cette rencontre avec les journalistes est d’une importance très capitale. « L’objectif de cette rencontre est de faire des journalistes présents des experts sur les questions de l’eau et de l’assainissement, afin qu’ils soient en quelque sorte des porte-paroles des populations dans ces questions dans leurs pays respectifs. » A-t-elle expliqué.
Pour sa part, le Directeur des Programmes de l’AAEA, le Dr Siméon Kenfack a présenté les différents piliers du programme de l’association, tout en interpellant les journalistes à son tour à faire preuve de dynamisme en plus de professionnalisme en vue de faire connaître ces questions au monde pour le bien des populations en quête d’eau et des milieux assainis.
« Nous avons 3 piliers : le partage des expériences qui est la raison même du congrès, le 2e est le réseautage et le 3e est la formation. Nous formons les gens pour les rendre plus performants. C’est pourquoi nous avons mis en place une académie. C’est pour attirer les gens d’autres secteurs afin qu’ils obtiennent des qualifications en eau et assainissement. Des bourses sont données aux jeunes de moins de 35 ans afin qu’ils rejoignent ce combat. Vous êtes le quatrième pouvoir ! Donc, vous êtes mieux placés pour bien relayer le message. » A-t-il conclu.
A l’issue de cet atelier, les journalistes ont émis le vœu de bénéficier de plus de formations à travers l’AAEA, en vue d’être plus efficaces dans la matière ; maîtriser les mots clés. Au total 9 Journalistes de l’Afrique Centrale, de l’Est, l’Ouest, Afrique Centrale, avec les pays à savoir : la RDC, le Cameroun, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Togo, le Malawi, l’Ethiopie et l’Ouganda ont bénéficié de ce renforcement des capacités.
Depuis Kampala, Sarah MANGAZA
