
Le 22ème congrès de l’Association africaine de l’Eau et l’Assainissement (AAEA), a été également un moment d’exposition des biens et de services par les sociétés et entreprises qui œuvrent dans le secteur de l’eau et de l’assainissement en Afrique. Ceci, dans le but de rassembler tous les acteurs présents à ce congrès, pour trouver des solutions à un défi fondamental de l’humanité : « l’accès à l’eau et un environnement sain ». Cet espace a permis aux congressistes de réfléchir et de se questionner sur base des œuvres présentées en rapport avec les grands défis de l’eau et de l’assainissement en Afrique.
Le 1er sponsor de ce congrès et GRUNDFOS, cette organisation danoise est aux côtés de l’AAEA pour financer cette association qui rassemble tous les professionnels africains afin de leur permettre d’atteindre les objectifs liés à l’accès à l’eau. Pour GRUNDFOS, il ne s’agit pas seulement d’un sponsoring, mais beaucoup plus de la vulgarisation des solutions beaucoup plus efficaces qui répondent aux besoins actuels notamment les problèmes de revenus, d’efficacité opérationnelle des installations, de la qualité de l’eau et la gestion opérationnelle.
« Je travaille avec les institutions pour développer les différents projets d’adduction d’eau. Avec AFWASA, aujourd’hui ce n’est plus seulement question de partenariat. Nous avons l’objectif d’atteindre 300 millions de personnes avec l’eau potable d’ici 2030. Nous ne pouvons pas le faire seuls. C’est pourquoi nous tissons des partenariats ciblés, locaux dans les différents pays où nous sommes implantés en Afrique. Nous avons la mission de stocker, distribuer et apporter la maintenance ou le support technique de proximité aux populations. » A confié Roland Elongue, Lead business developer pour l’Afrique, au Ghana.
Cette exposition a été une partie du congrès à intéresser plusieurs participants. Selon Munoz Pierre Kenmeni du Cameroun, cette exposition était très utile. « Je suis là dans le cadre d’un projet mis en place au Cameroun pour pallier aux problèmes de l’eau et de l’assainissement. A travers la visite des stands, nous avons pu voir des solutions à adapter chez nous. » A-t-il indiqué.
La tenue de cette édition du congrès n’a pas manqué de susciter des réactions des participants. « Ce congrès est un grand succès. Nous avons beaucoup appris. Nous avons pris beaucoup de contacts. Nous quittons ce lieu avec beaucoup d’expériences que nous pouvons appliquer dans notre pays. Nous aurons un dialogue similaire au mois de novembre, à Johannesbourg en vue de réfléchir encore une fois sur comment régler les problèmes de l’eau et de l’assainissement. » A déclaré Asief Alli, Manager de RAWD water de l’Afrique du Sud.
Même témoignage pour Duamenyo Naata, administrateur de bases de données au Togo. « Ce congrès a été une réussite. J’ai beaucoup d’expériences à ramener dans mon pays le Togo. Là-bas, on continue à distribuer des factures physiques. J’avais déjà l’idée de faire implémenter une application qui puisse permettre de distribuer des factures numériques mais il fallait des stratégies pour pouvoir collecter les données. J’ai trouvé la solution ici. »
« Les thèmes et la qualité des débats étaient de très haut niveau. Ce qui m’a particulièrement intéressé c’est cette expérience de plus sur les pratiques endogènes que nous pouvons pratiquer chez nous, pour développer nos propres solutions adaptées à nos contextes. C’est l’élément fondamental pour moi. » A ajouté Munoz Pierre Kenmeni du Cameroun.
Tous les congressistes interrogés sur place estiment que les Congrès de l’AAEA sont bourrés d’expériences et de compétences. Pour eux, il ne s’agit donc pas de quitter leurs pays pour profiter du tourisme au nom de l’AFWASA, mais d’acquérir des nouvelles connaissances pour faire bouger les lignes en matière d’eau et d’assainissement dans leurs pays respectifs. Cet enthousiasme est une grande satisfaction pour Grundfos. « Nous sommes très contents d’avoir accompagné ce congrès. Nous promettons d’être encore là l’année prochaine, pour financer le prochain congrès. » A promis Anise Sacranie, Responsable de l’accès à l’eau et durabilité de GRUNDFOS.
Sarah MANGAZA