
En prélude de la conférence des Nations-Unies sur l’eau en 2026, les Emirats Arabes Unis (EAU) et le Sénégal, co-hôtes de la conférence, ont réuni la communauté internationale le lundi 3 mars 2025, au siège des Nations-Unies à New-York. Conformément à la résolution sur les modalités de la conférence adoptée en septembre 2024, cette session d’organisation a offert aux Etats membres et aux parties prenantes, l’opportunité de partager leurs idées et recommandations pour les thèmes des six dialogues interactifs qui vont structurer la conférence de 2026.
Ces dialogues se sont concentrés sur la résolution des défis mondiaux liés à l’eau et sur l’accélération des progrès pour la mise en œuvre de l’objectif de développement durable (ODD 6), qui est nous citons : « Garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau ». Fin de citation. Cette session a réuni des représentants de haut niveau des Nations-Unies, ainsi que 72 participants, dont 26 parties prenantes.
Selon le Ministre Sénégalais de l’Hydraulique et de l’Assainissement, le temps file ; il faut agir. « La Conférence des Nations-Unies sur l’eau de 2026 incarne un moment décisif pour l’humanité. C’est un rendez-vous avec notre avenir collectif et une opportunité historique de transformer nos engagements en actions concrètes pour l’eau et l’assainissement. Le temps n’est plus à la réflexion ou aux recommandations mais à l’action. Nous devons donc veiller à ce que ce processus soit inclusif et participatif, afin que chaque voix et chaque perspective soient prises en compte. » A déclaré le Dr Cheikh Tidiane Dieye.
Les EAU et le Sénégal se réjouissent de co-organiser la Conférence des Nations Unies sur l’eau de 2026 et de rassembler le monde pour accélérer la mise en œuvre de l’ODD 6, visant à garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et à assurer une gestion durable des ressources en eau. « Malgré les progrès réalisés, selon les dernières statistiques, 2,2 milliards de personnes n’ont toujours pas accès à une eau potable ; 3,5 milliards de personnes ne disposent pas de services d’assainissement gérés en toute sécurité et 4 milliards de personnes subissent une pénurie d’eau grave pendant au moins un mois par an. » Souligne le communiqué de presse.
A en croire le Ministre adjoint des Affaires étrangères des Emirats Arabes Unis pour l’Energie et la Durabilité, leur détermination à accélérer l’action mondiale en faveur de l’eau est incontournable. « Pour les EAU, l’eau façonne notre histoire, notre présent et notre avenir, en renforçant notre résilience, notre ingéniosité et notre esprit d’innovation. Nous sommes déterminés à accélérer l’action mondiale en faveur de l’eau, à travers un partage élargi des connaissances et une coopération internationale renforcée, en mobilisant des investissements accrus et en déployant des solutions technologiques au bénéfice de tous ». A indiqué Adulla Ahmed Balalaa.
Les deux Ministres ont souligné l’engagement conjoint des EAU et du Sénégal à mener un processus préparatoire collaboratif et inclusif, en vue d’une Conférence axée sur les résultats en 2026, qui rassemblera le monde entier pour favoriser des progrès collectifs en matière d’eau, pour tous.
Après cette session d’organisation, le Département des affaires économiques et sociales des Nations-Unies (UN DESA), en tant que Secrétariat de la Conférence, préparera une note conceptuelle sur les thèmes proposés, en consultation avec les États membres et avec le soutien d’ONU-Eau et d’autres entités pertinentes des Nations-Unies. Ces thèmes seront finalisés lors d’une réunion d’une journée convoquée par le Président de l’Assemblée générale, le 9 juillet 2025. Après l’adoption des thèmes et la sélection des co-présidents des dialogues interactifs, une réunion préparatoire de haut niveau pour la Conférence des Nations-Unies sur l’eau se tiendra à Dakar avant la Conférence en décembre 2026.
Sarah MANGAZA