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L’Institut national de préparation professionnelle (INPP) a, à travers sa direction provinciale de Kinshasa, procédé au lancement du salon des Métiers et de la Formation. Cette plateforme d’animation est destinée à promouvoir les métiers techniques et le secteur de développement durable en République démocratique du Congo. Ces assises de 4 jours ont été lancées par le ministre provincial du Plan, Budget, Emploi et Tourisme de Kinshasa en présence du directeur général de l’INPP, ce mardi 11 février à Kinshasa.
« La RDC regorge des compétences capables de rivaliser sur la scène internationale. Ce salon n’est pas seulement une vitrine des métiers, c’est aussi un cadre d’échange, d’orientation et d’opportunités concrètes pour tous. Notre ambition est claire, faire de la formation professionnelle un moteur de développement inclusif et durable. En mettant l’accent sur les métiers techniques et industriels, nous voulons répondre aux besoins de nos entreprises et accompagner notre pays vers l’émergence économique », a déclaré le directeur général de l’INPP, Godefroy Stanislas Tshimanga Wa Muntuabo.
Le salon des métiers s’est assigné également comme mission de réunir durant 4 jours soient du 11 au 14 février des entrepreneurs, chefs d’entreprises, des jeunes start-up, et divers techniciens autour des panels de discussions sur comment promouvoir le « Made in Congo ». Au total, 9 métiers seront à l’honneur durant ces 4 jours. Il s’agit entre autres de métiers comme coiffeur, carreleur, maçon, l’évènementiel, ingénieurs NTIC et digitalisation, etc. A en croire le ministre provincial du Plan, cette démarche s’inscrit dans la ligne droite fixée par le chef de l’État pour la création des 6 millions d’emplois au cours de son second quinquennat.
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« Aujourd’hui, Kinshasa importe la main d’œuvre professionnelle, faute de main d’œuvre qualifiée. Voilà le sens de notre présence et du partenariat que nous venons de lancer avec l’INPP. Nous avions initié les projets que nous appelons la maison de l’emploi et des métiers pour faire la promotion de la formation professionnelle gratuitement, mais aussi développer des filières professionnelles innovantes, surtout en ce qui concerne l’économie circulaire pour la gestion intégrée et industrialisée des déchets », a renseigné Jésus-Noël Sheke.
L’INPP a, en partenariat avec les acteurs du secteur public et privé, promis d’investir davantage dans des formations modernes en intégrant les nouvelles technologies et les compétences du futur, dont l’intelligence artificielle. Les différents partenaires à ce projet attendent mettre en lumière le savoir-faire des jeunes talents à travers une compétition des compétences et métiers.
« Nous aurons des conférences, il y a plusieurs panels qui sont prévus. En même temps, les compétiteurs vont commencer leur concours la journée de demain, la journée de jeudi et puis les vendredis, les avant-midis. Ces jeunes start-up bénéficieront d’un coaching. Ils seront évalués par une équipe composée d’un jury mixte », a informé Godefroy Stanislas Tshimanga Wa Muntuabo, DG de l’INPP. « Les meilleurs parmi les sélectionnés se verront être accompagnés financièrement et matériellement. Aujourd’hui nous devons avoir les éboueurs professionnels, nous devons avoir ceux qui travaillent dans la transformation des déchets, ceux qui travaillent dans les tris, ceux qui travaillent dans les transports, ceux qui travaillent même comme conducteurs des engins lourds dédiés à l’assainissement et aux travaux d’embellissement de la ville ».
Signalons que cette première édition du salon des métiers a été rendue possible grâce au financement d’Enabel, de la FEC et de l’ONEM. Cette activité interministérielle organisée par interministérielle organisée par le Ministère de l’Éducation nationale et nouvelle citoyenneté, Ministère de la formation professionnelle, Ministère de l’emploi et travail.
Albert MUANDA